Suivez-nous

Magazine Thermal

Magazine Thermal

8 IDÉES REÇUES SUR L’ARTHROSE

Santé

8 IDÉES REÇUES SUR L’ARTHROSE

8 IDÉES REÇUES SUR L’ARTHROSE

Avec 10 millions de Français concernés, l’arthrose est la plus fréquente des maladies articulaires. Bien que très répandue, cette pathologie qui engendre douleurs et perte de mobilité véhicule de nombreux préjugés. La Chaîne Thermale du Soleil vous aide à démêler le vrai du faux en tordant le cou à 8 idées reçues sur l’arthrose.

L’arthrose est une usure normale du cartilage

L’arthrose n’est pas liée à une simple usure mécanique du cartilage articulaire, ce tissu qui recouvre l’extrémité des os. Il s’agit d’une maladie chronique qui se caractérise par une dégénérescence anormale du cartilage. Cette dégradation du cartilage entraîne une inflammation et un épanchement de synovie, le liquide qui lubrifie l’articulation. Celle-ci devient alors gonflée et douloureuse. Les os voisins de l’articulation se détériorent également et forment des excroissances osseuses appelées « becs de perroquet », qui peuvent occasionner des douleurs et des craquements lors des mouvements.

L’arthrose touche uniquement les seniors

Contrairement aux idées reçues, l’arthrose ne concerne pas que les personnes âgées. Certes, le vieillissement constitue l’un des principaux facteurs de risque d’arthrose, car avec l’âge, le cartilage se renouvelle moins rapidement. Ainsi, selon l’Inserm, 65 % des plus de 65 ans et 80 % des plus de 80 ans souffrent d’arthrose. Mais si les symptômes apparaissent majoritairement à partir de la cinquantaine, la maladie touche également 3 % des moins de 45 ans. En effet, l’arthrose n’est pas seulement liée à l’âge et dépend d’autres facteurs de risque comme :

  • des traumatismes articulaires (fractures mal soignées, lésions du ménisque ou des ligaments, troubles musculo-squelettiques causés par des gestes répétitifs dans le cadre du travail ou de la pratique d’un sport de haut niveau) ;
  • une surcharge pondérale qui entraîne une sollicitation excessive des articulations ;
  • le manque d’activité physique.

Plus la douleur est forte, plus l’arthrose est avancée

C’est l’une des idées reçues sur l’arthrose les plus répandues. Pourtant, il n’existe pas de corrélation entre les symptômes ressentis (douleur, perte de mobilité) et la sévérité des lésions articulaires observées par imagerie (radiographies ou IRM), et ce quelle que soit la zone touchée. Des signes importants d’arthrose peuvent être visibles sur la radio alors que le patient ne souffre pas ou peu. À l’inverse, on peut éprouver de grandes difficultés pour se déplacer alors que le cliché ne montre qu’une atteinte relativement limitée.

L’arthrose est une maladie 100 % héréditaire

Un membre de votre famille souffre d’arthrose et vous craignez de subir le même sort ? Rassurez-vous, l’arthrose n’est pas une maladie génétique au sens propre comme l’hémophilie ou la mucoviscidose. Néanmoins, les antécédents familiaux augmentent la probabilité d’être atteint, notamment en ce qui concerne l’arthrose des mains. La part d’hérédité serait comprise entre 40 et 65 %, ce qui reste modéré par rapport à d’autres pathologies comme la maladie d’Alzheimer (entre 60 et 80 % de part d’hérédité). L’environnement et le mode de vie jouent également un rôle important dans le déclenchement de l’arthrose, qui est une pathologie complexe et multifactorielle.

Se faire craquer les doigts provoque de l’arthrose

Halte encore aux idées reçues : l’arthrose n’apparaît pas en un craquement de doigt ! Même si elle a le don d’agacer votre entourage, cette habitude n’est pas dangereuse pour vos articulations. Plusieurs études ont ainsi montré que faire craquer ses doigts n’augmente pas le risque de développer une arthrose des mains. Pour s’en convaincre, un médecin californien a d’ailleurs mené l’expérience sur lui-même : il a fait craquer les doigts de sa main gauche deux fois par jour pendant un demi-siècle, et n’a remarqué aucune différence avec sa main droite ! Sachez que le bruit perçu n’est pas produit pas l’articulation qui craque, mais par l’explosion de petites bulles de gaz présentes dans le liquide synovial.

On ne peut rien faire pour soulager l’arthrose

Même si l’on ne sait toujours pas guérir l’arthrose, il existe de nombreux moyens de réduire les douleurs liées à la maladie :

  • améliorer son hygiène de vie : bouger régulièrement, manger équilibré, perdre du poids ;
  • utiliser des appareillages pour soulager l’articulation ou la maintenir dans une bonne position (orthèses, béquilles, semelles orthopédiques, etc.) ;
  • faire de la rééducation avec un(e) kinésithérapeute ;
  • suivre un traitement médicamenteux : antalgiques, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), antiarthrosiques et infiltrations de corticoïdes ou d’acide hyaluronique ;
  • effectuer une cure thermale contre l’arthrose dans l’un des 18 établissements thermaux de la Chaîne Thermale du Soleil spécialisés dans l’orientation thérapeutique « rhumatologie » (RH).

Plusieurs études attestent des bienfaits de la cure thermale en rhumatologie. Les soins thermaux (douches et bains thermaux, massages sous l’eau thermale, cataplasmes et bains de boue thermale, etc.) permettent de soulager les douleurs articulaires, d’améliorer la mobilité, de diminuer la consommation de médicaments et de retrouver une meilleure qualité de vie, le tout sans effets secondaires et jusqu’à neuf mois après la cure.

L’activité physique aggrave l’arthrose

L’époque où on encourageait les personnes souffrant d’arthrose à ne pas solliciter leurs articulations douloureuses est désormais révolue. On le sait maintenant, une activité physique régulière est non seulement autorisée, mais aussi bénéfique en cas d’arthrose . Elle permet de :

  • stimuler les cellules du cartilage et accélérer ainsi sa cicatrisation ;
  • renforcer les muscles et les ligaments qui soutiennent l’articulation pour la stabiliser ;
  • perdre du poids pour soulager l’articulation touchée.

In fine, le mouvement aide à réduire la douleur et à améliorer la mobilité. Certaines études suggèrent une efficacité équivalente à celles des antalgiques ! La mise au repos n’est nécessaire que lors des poussées inflammatoires.

Mais attention, pas question de vous lancer dans le trail si vous souffrez d’arthrose du genou ! Privilégiez des activités physiques adaptées, à l’instar de celles proposées dans nos stations thermales en complément des soins d’hydrothérapie « classiques » : marche, gymnastique douce, yoga, Pilates, renforcement musculaire, etc. Les sports aquatiques comme la natation sont particulièrement conseillés, car l’eau allège les contraintes liées à la pesanteur et préserve les articulations. C’est pourquoi nos cures en rhumatologie incluent des séances de mobilisation, de kinésithérapie et de vélo (thermabike) en piscine thermale.

L’arthrose du genou est la plus fréquente

L’arthrose la plus répandue dans la population générale est l’arthrose de la colonne vertébrale et des cervicales, dont souffrent les deux tiers des adultes âgés de 65 à 75 ans. Cependant, elle n’engendre souvent aucune douleur et reste ainsi silencieuse. Vient ensuite l’arthrose des mains, notamment des doigts (arthrose digitale), qui touche 60 % des seniors. Enfin, l’arthrose du genou (gonarthrose) et l’arthrose de la hanche concernent respectivement 30 % et 10 % des plus de 65 ans. Même si ce ne sont pas les plus fréquentes, ces deux formes d’arthrose s’avèrent les plus invalidantes, car elles entraînent des difficultés à se déplacer et des douleurs importantes.

Si vous souffrez d’arthrose du genou, vous pouvez suivre notre cure thermale pour la gonarthrose, disponible dans nos stations de Barbotan-les-Thermes (Gers) et du Mont-Dore (Puy-de-Dôme).

Infos pratiques et tarifs indicatifs :

  • Cure spécifique Gonarthrose : à réaliser en complément d’une cure thermale conventionnée de 18 jours (module non pris en charge par l’assurance maladie)
Lire la suite
2 Commentaires

2 Comments

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Plus d'articles dans la catégorie Santé

Haut